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lundi 13 décembre 2010

Scènes de la vie quotidienne de Gbecon 365 jours de l'année

Ce n'est pas l'arbre à palabres, mais l'arbre où les femmes du quartier aiment à se retrouver chaque jour, , dimanche et les jours d'après. C'est un peu le salon de coiffure de Nicole, où l'on vient se faire tresser, pour quelques centaines de francs l'heure. Il y a aussi la vieille (à gauche), c'est d'ailleurs son arbre. Depuis douze ans que nous sommes voisins, je ne l'ai pas vue vieillir, du haut de ses 80 ans, un âge pas si courant ici, où la mort viole les logis sans prévenir. 

C'est chez moi, une maison construite dans les années 70 appartenant à la famille Yehouessei, que j'occupe depuis 98.

Gbecon est cerné par l'eau, mais les foyers disposant de l'eau courante sont marginaux. Puiser l'eau dans les puits reste un exercice obligatoire pour tous les enfants, à la tombée de la nuit.
De même, l'électricité est bien présente. On vient d'ailleurs de doubler le réseau de poteaux électriques. Il y a 7-8 ans, un programme européen d'aide à
 l'équipement en électricité avait facilité l'accès à la lumière magique pour de nombreux ménages. C'était avant la privatisation de la Société béninoise d'électricité. Après les privatisations de l'eau et de l'électricité, il y a 2 et 3 ans, je ne peux dire si le service s'est amélioré. Comme abonné, je constate que les coupures intempestives restent toujours aussi courantes, et que les impayés sont beaucoup plus rapidement sanctionnés. Ces coupures (d'électricité et d'eau) ne gênent finalement que les foyers les plus favorisés, dont je fais partie... même si on peut penser qu'elles sont un frein majeur à l'activité. Mais ici, seules les augmentations abusives de tarifs sont susceptibles de soulever le mécontentement, voire un peu plus. La qualité du service mobilise moins : elle ne s'attaque pas de front au porte-monnaie, mais le prend à revers. Les puits, les lampes à pétrole, bougies et lampes-torche ont de beaux jours devant eux.

Il y a comme ça quatre puits, comme ici quartier Adjavon, du nom de la Maison Adjavon, qui était il y a longtemps le symbole du dynamisme de Grand-Popo, aujourd'hui une ruîne squattée par le fou Aqoué..

 Enfin, rituel 365 jours sur 365 : on prépare la pâte du soir.
 
la pêche, et la réparation des filets. La mer toujours, 365 jours sur 365,



4 commentaires:

  1. La formation a été courte mais efficace. Bravo ! PS Jean-Louis me fait signe de te dire qu'il a récupéré ton courrier et les bouquins. On attend la suite avec impatience.

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  2. Salut Riquet,

    Je lis quotidiennement tes reportages. Très intéressant. C'est sympa de visualiser l'endroit où tu vis. Un bonjour de la Nièvre où il fait - 5 degrés le matin...
    A bientôt,

    Jean-Mathias

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  3. Coucou Riquet

    C'est sympa de découvrir où tu passes tes vacances. On pense bien à toi, nous gardons au chaud ton enveloppe du 13e...et prenons soin de ton bananier. A bientôt.

    Bises des filles de la Saisie

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  4. Ben bananier mon Riquet !!!
    La rédaction

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